Réforme PAC "Nous ne sommes pas loin d'un accord".

"Nous ne sommes pas loin d'un accord", a déclaré le porte-parole, Reijjo Kemppinen, lors d'un point de presse en marge du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, à Porto Carras, près de Salonique (Grèce).
Le nouvel ajournement jusqu'au 25 juin des négociations entre ministres de l'Agriculture, décidé mercredi à Luxembourg, "n'est pas si dramatique que cela", a ajouté le porte-parole.
"Une majorité d'Etats membres se rallient à la dernière proposition de compromis" de la Commission européenne et de la présidence grecque de l'UE, a-t-il assuré.

Le porte-parole a invité les Etats membres à redoubler d'efforts de façon à parvenir enfin à un accord de compromis mais que celui ci ne doit pas se faire "aux dépens de la PAC" ou "l'édulcorer", a-t-il souligné.

Les discussions à Luxembourg ont achoppé sur deux dossiers clés de la réforme proposée par le commissaire européen Franz Fischler : d'une part le découplage, qui consiste à supprimer le lien entre les aides directes aux agriculteurs et le niveau de la production, et d'autre part la baisse des prix d'intervention sur les céréales et les produits laitiers à partir desquels l'UE soutient les agriculteurs en cas de chute des cours.

Le porte-parole a exclu que le sommet européen de Salonique évoque la question. "Dans un sommet, nous pouvons prendre des orientations générales mais pas discuter de pêches, de céréales, de viande, de lait ou d'olives", avait déclaré un peu plus tôt le Premier ministre grec Costas Simitis.

La Grèce assure la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin du mois.